mercredi 18 novembre 2009

On ne compare pas des pommes et des oranges

Le devoir est un journal démocratique dont la mission première est l'information: sa gestion est transparente et le conseil d'administration est redevable devant les investisseurs. En d'autres termes, si personne n'achète ce journal, il ferme ses portes, comme c'est le cas pour tout journal privé d'information (dont le Journal de Montréal), ce qui n'est bien évidemment pas le cas de La Presse, dont la mission n'est pas d'informer mais plutôt d'orienter l'opinion publique en faveur des intérêt de son unique propriétaire (Power Corporation), ce qui en fait d'abord et avant tout un organe de propagande privé; ses livres sont tenus secret mêmes aux investisseurs et le journal peut se permettre de perdre des dizaines de millions de dollars par année puisque sa mission n'est ni d'informer, ni d'être rentable, mais bien de pratiquer une puissante propagande dont l'histoire nous prouve chaque jours à quel point celle-ci peut-être néfaste pour notre démocratie...

Par ailleurs, je ne crois pas qu'on puisse reprocher au devoir de pencher plus d'un coté que de l'autre: puisqu'il s'agit d'un journal Québécois de langue française, et que la majorité de ses lecteurs et journalistes sont représentatif du reste de la population, il n'est que naturel que la majorité des opinions émises soit indépendantiste. Or, heureusement, Le Devoir ne fait pas que de l'opinion...

en référence à:
http://www.ledevoir.com/societe/medias/277482/cent-ans-de-solidarite

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