lundi 1 février 2010

Du grand Pratte!

Fidèle à son habitude collaborationniste, M. Pratte oublie de mentionner les quelques 60 milliards de dollars que le Québec envoi à Ottawa chaque année en taxes et impôts, et dont une grande parti à servi à financer la prospection, la recherche et le développement des sables bitumineux d'Alberta. Et bien sur, pas un mot sur les centaines de milliards de dollars en déductions fiscale pour les pétrolières, payés à même nos taxes, provenant entre autre du Québec.

in reference to: André Pratte : Notre pétrole | André Pratte (view on Google Sidewiki)

Avant de tirer des conclusions hâtives

Comme le rappelle Monsieur Péladeau, Québécor est un acteur majeur sur la scène économique Québécoise, employant des dizaines de milliers de personnes partout au Québec dans les domaines, entre autres, des télécommunication et de la culture. A ce titre, sa contribution au débat entourant le rôle des syndicats est essentielle, que l'on soit d'accord ou non avec ses propos (je fais parti du deuxième groupe)

Par contre, avant de tirer des conclusions hâtives sur les positions de Monsieur Péladeau - à qui l'on peut certes reprocher d'avoir une position pour le moins paternaliste sur le sujet , il convient d'examiner avec soin le marché des télécommunications, de la culture et de l'information au Québec. Voyons tout d'abord les principaux acteurs de ce marché:

GESCA: une compagnie privée dont les livres sont tenus secrets et qui peut se permettre de perdre des dizaines de millions de dollars par année, ce qui en fait de-facto une entreprise de propagande vouée à la promotion des intérêts de son unique actionnaire: Power Corporation (qui n'a jamais investi un centime au Québec)

CHORUS: une compagnie albertaine (!) qui constitue le plus grand réseau d'information radiophonique au Québec. Outil de fragmentation du vote francophone par excellence, elle a largement contribué à la réélection du PLQ en faisant offrant une promotion démesurée à l'ADQ en région, et à Québec Solidaire à Montréal. Cette entreprise est également largement responsable de la popularité du parti conservateur dans la région de Québec.

CBC/SRC: Une société d'état du gouvernement fédéral qui jouit d'une visibilité démesurée dans le domaine de l'information, en profitant du vide créé par l'interdiction faite à télé-québec de produire des émissions d'information et d'actualité, et ce en vertu d'un règlement du CRTC selon lequel l'information est de compétence exclusivement fédérale. A noter que la politique éditoriale de la CBC/SRC est contrôlée par GESCA en vertue d'un répugnant partenariat public-privé fortement documenté.

Comme on peut le voir, Québécor est de loin la compagnie de télécommunication la plus responsable à œuvrer au Québec et contrairement à ses compétiteurs, elle est la seule à devoir remettre des profits à ses investisseurs sous peine de faire faillite. Il faut prendre ces faits en considération avant de tirer des conclusions hâtives sur le sujet.

in reference to: Libre Opinion - Réplique à Michel David | Le Devoir (view on Google Sidewiki)