lundi 17 mai 2010

PQ = PLQ?

pq = plq. Cette affirmation frise le fachisme. En effet, ce ne sont ni le PQ ni QS qui font l'objet d'allégations de corruption et de malversation mais bien le PLQ (innombrables scandales) et l'ADQ (salaire caché de Mario Dumont -tient, vous ne le saviez pas? - , allégations criminelles de Tailion, support médiatique illégal de Chorus Media Entertainment Group...)


Quiconque connait un peu l'histoire sait bien qu'une des armes préférées des fachistes est de mettre en doute la moralité des militants progressistes. Or c'est exactement ce que l'on fait lorsqu'on met QS et le PQ dans le même panier que le PLQ et l'ADQ: dénigrer la gauche pour mieux cacher les crimes de la droite.

Une telle idée est extrêmement délétère pour notre démocratie et ne saurait faire son chemin dans l'opinion sans le concours de médias privés corrompus.

En tant que militant du PQ (et bientôt de QS dans une part égale), je certifie que toutes les levées de fond auxquelles j'ai participé se sont faites à coup de chèques de 5 à 20$ signés sur la table de la cuisine par d'honnêtes gens du peuple convaincus que leur maigre contribution est un geste responsable et nécessaire pour faire avancer une cause populaire et juste.

Il est incensé de mettre sur un pied d'égalité les contributions populaires d'un peuple en quête d'émancipation et les contributions illégales d'entreprises privées en lutte contre ce même peuple afin de le spolier, l'assimiler, trainer son identité dans la boue et le priver de ses droits démocratiques.

A bas le fachisme

in reference to: Charest doit céder sa place, dit Marois | Le Devoir (view on Google Sidewiki)

jeudi 15 avril 2010

Deux aigles et un pigeon

Léo-Paul Lauzon? Elle est bien bonne celle là! Celui qui dit que le PQ et le PLQ sont du pareil au même? Ce sont le PLQ et l'ADQ qui sont liés à des affaires de corruption et de spoliation collectives sans précédent dans l'histoire du Québec moderne. Lier le PQ à ces histoires tient du pure fachisme (revoyez le magnifique film "Z" de Costa Gravas: un monde sans gauche ni droite).

Il est faux de dire que la mission première du PQ est de liquider les actifs de la révolution tranquille, de la social-démocratie, de l'avoir collectif des Québécois. Cette mission incombe au PLQ (et à l'ADQ) qui réussissent à merveille et sont applaudis à chaudes mains dans le ROC, chez les immigrants et chez les anglophones du Québec qui se réjouissent de voir le Québec sombrer dans la corruption et le népotisme ethnique.

in reference to: Falardeau et Chartand partis, il ne reste plus que Léo-Paul Lauzon (view on Google Sidewiki)

mardi 9 mars 2010

Un salle de nouvelles à Télé-Québec?

@Julien Beauregard

"Vivement une salle de nouvelle à Télé-Québec"

Voilà une réflexion que je me suis faite à plusieurs reprises, jusqu'à ce que l'on m'informe qu'un reglement du CRTC commandé par le gouvernement fédéral interdit à Télé-Québec de produire un bulletin d'information quotidien. Ainsi, au Québec, seuls le gouvernement canadien et des entreprises privées (la plupart étrangères: GESCA, Chorus, CNN...) ont le droit d'informer la population Québécoise des enjeux qui la concerne.

Voilà un fait capital qu'il est nécessaire de comprendre lorsqu'on analyse la situation socio-politique du Québec: la liberté d'expression y est accordée à tous sauf à l'État du Québec.

Etonnamment, aucun parti politique Québécois ne fait de cette aberration un enjeu électoral, préférant se complaire dans d'évasifs rêves d'indépendance ou de social-démocratie, alors qu'aucune de ces dernières n'est possible si le peuple concerné est privé de la liberté d'expression de sa culture nationale.

Revoyez les principaux débats publics qui ont eu lieu au Québec au cours des dernières années (les accomodements raisonnables, privatisation du système de santé, etc.) à la lumière de ces faits cruciaux et vous comprendrez à qui profite le crime... En particulier, vous comprendrez la place que tient lulu le lucide dans nos enjeux nationaux.

in reference to: Ici Télé-Lucien... - Voix publique (view on Google Sidewiki)

lundi 1 février 2010

Du grand Pratte!

Fidèle à son habitude collaborationniste, M. Pratte oublie de mentionner les quelques 60 milliards de dollars que le Québec envoi à Ottawa chaque année en taxes et impôts, et dont une grande parti à servi à financer la prospection, la recherche et le développement des sables bitumineux d'Alberta. Et bien sur, pas un mot sur les centaines de milliards de dollars en déductions fiscale pour les pétrolières, payés à même nos taxes, provenant entre autre du Québec.

in reference to: André Pratte : Notre pétrole | André Pratte (view on Google Sidewiki)

Avant de tirer des conclusions hâtives

Comme le rappelle Monsieur Péladeau, Québécor est un acteur majeur sur la scène économique Québécoise, employant des dizaines de milliers de personnes partout au Québec dans les domaines, entre autres, des télécommunication et de la culture. A ce titre, sa contribution au débat entourant le rôle des syndicats est essentielle, que l'on soit d'accord ou non avec ses propos (je fais parti du deuxième groupe)

Par contre, avant de tirer des conclusions hâtives sur les positions de Monsieur Péladeau - à qui l'on peut certes reprocher d'avoir une position pour le moins paternaliste sur le sujet , il convient d'examiner avec soin le marché des télécommunications, de la culture et de l'information au Québec. Voyons tout d'abord les principaux acteurs de ce marché:

GESCA: une compagnie privée dont les livres sont tenus secrets et qui peut se permettre de perdre des dizaines de millions de dollars par année, ce qui en fait de-facto une entreprise de propagande vouée à la promotion des intérêts de son unique actionnaire: Power Corporation (qui n'a jamais investi un centime au Québec)

CHORUS: une compagnie albertaine (!) qui constitue le plus grand réseau d'information radiophonique au Québec. Outil de fragmentation du vote francophone par excellence, elle a largement contribué à la réélection du PLQ en faisant offrant une promotion démesurée à l'ADQ en région, et à Québec Solidaire à Montréal. Cette entreprise est également largement responsable de la popularité du parti conservateur dans la région de Québec.

CBC/SRC: Une société d'état du gouvernement fédéral qui jouit d'une visibilité démesurée dans le domaine de l'information, en profitant du vide créé par l'interdiction faite à télé-québec de produire des émissions d'information et d'actualité, et ce en vertu d'un règlement du CRTC selon lequel l'information est de compétence exclusivement fédérale. A noter que la politique éditoriale de la CBC/SRC est contrôlée par GESCA en vertue d'un répugnant partenariat public-privé fortement documenté.

Comme on peut le voir, Québécor est de loin la compagnie de télécommunication la plus responsable à œuvrer au Québec et contrairement à ses compétiteurs, elle est la seule à devoir remettre des profits à ses investisseurs sous peine de faire faillite. Il faut prendre ces faits en considération avant de tirer des conclusions hâtives sur le sujet.

in reference to: Libre Opinion - Réplique à Michel David | Le Devoir (view on Google Sidewiki)

mercredi 30 décembre 2009

Un mauvaise stratégie d'affaire

« Premièrement, il est ridicule qu' Hydro-Québec mise sur la filiale nucléaire à Gentilly et au Nouveau Brunswick car d'un point de vue strictement financier, nous perdons énormément d'argent pour produire de l'électricité nucléaire dont le coup est bien supérieur aux prix de l'électricité d'origine hydraulique. En fait, si je ne m'abuse, la décision de développer le nucléaire au Québec est commandée par le gouvernement fédéral et constitue une contribution Québécoise à l'effort de guerre canadien (à vérifier)

Deuxièmement, l'exploitation de nos ressources d'uranium est tout aussi insensée au point de vue affaire, puisque 1- le Québec ne retire aucune redevance de l'exploitation minière sur son territoire, et 2- exporter de l'uranium contribue à faire diminuer les prix de celui-ci sur le marché, ce qui rend notre l'hydro-électricité d'autant moins compétitive.

Comme on peut voir, développer la filiale nucléaire constitue tout simplement une mauvaise décision d'affaire, et l'environnement n'a strictement rien avoir avec cette réalité. »
en référence à : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/280158/de-copenhague-a-sept-iles-le-quebec-terre-d-avenir-pour-le-nucleaire (afficher sur Google Sidewiki)

lundi 7 décembre 2009

Pas pour tous le monde

Pas pour tous le monde La liberté d'expression existe bel et bien au Québec, et s'applique à tous, à une exception près: contrairement aux corporations, individus et au gouvernement fédéral qui jouissent d'une liberté d'expression considérable, il est interdit au gouvernement du Québec (en tant qu'entité nationale) de s'exprimer par le biais d'un média de masse. En effet, un règlement du CRTC interdit explicitement à Télé-Québec de produire un bulletin d'information sur les ondes publiques. En d'autre termes: on est libre de s'exprimer en autant que que l'on ne représente pas le peuple Québécois.

in reference to: Métro Montréal - Sommes-nous vraiment libres de nous exprimer au Québec? (view on Google Sidewiki)